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dimanche 18 septembre 2011

BOUDDHISMET ET FOI BAHÁ'ÍE, un rapprochement ontologique


Issues de cultures différentes, venues de traditions éloignées, ces deux religions, le bouddhisme et la foi bahá’íe, ont pourtant beaucoup de points communs. Pour le démontrer l’auteur part du niveau ontologique, le niveau le plus fondamental auquel il est possible d’étudier quelque chose, pour détailler ensuite les principaux concepts des diverses traditions bouddhistes en les comparant aux principes qu’on trouve dans les Écrits saints bahá’ís. L’ouvrage est un appel à une découverte réciproque et harmonieuse qui devraitencourager d’autres études du même genre.



Poète, auteur dramatique et philosophe, Ian Kluge vit à Prince George en Colombie britannique (Canada). Il a publié de nombreux articles sur les aspects philosophiques de la religion bahá’íe ainsi que sur les rapports entre la religion bahá’íe et d’autres philosophies, ainsi que le bouddhisme.De plus il a publié deux ouvrages sur le poète philosophe américain Conrad Aiken. Il participe régulièrement aux conférences de l’Irfan Colloquium (http://irfancolloquia.org) et à l’Association of Bahá’í Studies (http://www.bahai-studies.ca/).


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Premières lignes…

     Le bouddhisme, une des Révélations considérées par la religion bahá’íe comme d’origine divine*, appartient au patrimoine spirituel et religieux de l’humanité. Cette religion, qui compte environ 379 millions de disciples fait de grands progrès en Amérique du Nord et en Europe où les centres bouddhistes fleurissent en nombres étonnants. Grâce, notamment, au chef charismatique du bouddhisme prasangita, le Dalaï-Lama, le bouddhisme tient  le devant de la scène internationale pour sa sagesse spirituelle et pour sa participation dans la lutte pour un Tibet libre.
     Un bahá’í devrait chercher à mieux connaître le bouddhisme pour au moins quatre raisons.
     C’est d’abord l’une des Révélations divines historiques, elle a donc un intérêt intrinsèque.
     C’est une religion présente en France que nous voulons mieux comprendre
     Troisièmement, une étude du bouddhisme nous fera mieux comprendre l’enseignement de Bahá’u’lláh qui affirme que toutes les religions n’en forment essentiellement qu’une.
     Enfin, si nous désirons engager avec les bouddhistes un dialogue intelligent nous devons avoir une connaissance solide de leurs croyances et de la manière dont elles font écho aux nôtres.
     Notre étude comparative du bouddhisme et des Écrits bahá’ís commencera au niveau ontologique puisque c’est le niveau le plus fondamental auquel il est possible d’étudier quelque chose.

* Tous les bouddhistes ne partagent pas cette opinion. Beaucoup préfèrent y voir une spiritualité ou une philosophie.

LE NOUVEL ATHÉISME, un point de vue bahá'í


Le succès de librairie rencontré par ce mouvement qui nous vient des États-Unis peut sembler être un coup de plus porté à la religion. Pourtant, l’auteur, professeur de philosophie, philosophe lui-même, montre par une lecture minutieuse la faiblesse des arguments de ces nouveaux athées et leur ignorance, surprenante parfois, des concepts philosophiques les plus élémentaires.




Poète, auteur dramatique et philosophe, Ian Kluge vit à Prince George
en Colombie britannique (Canada). Il a publié de nombreux articles
sur les aspects philosophiques de la religion bahá’íe ainsi que sur les
rapports entre la religion bahá’íe et d’autres philosophies, ainsi que
le bouddhisme.De plus il a publié deux ouvrages sur le poète philosophe
américain Conrad Aiken. Il participe régulièrement aux conférences
de l’Irfan Colloquium (http://irfancolloquia.org) et à
l’Association of Bahá’í Studies (http://www.bahai-studies.ca/).

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Introduction
Depuis la publication par Sam Harris, en 2004, de The
End of Faith
, un certain nombre de livres vantant les mérites
de l’athéisme ont connu le succès, notamment : god
Is Not Great
de Christopher Hitchens, The God Delusion
de Richard Dawkins et Breaking the Spell de Daniel Dennett.
D’autres titres n’eurent pas le succès de ces quatrelà.
Ces livres adoptent un ton pugnace et parfois méprisant
envers la religion et les théistes de tous genres. Même le
plus modéré, Daniel Dennett, suggère dans Breaking the
Spell
que les athées devraient suivre le conseil du réseau
Brights et adopter ce titre de bright (intelligent, éclairé)
qui implique, à l’évidence, que les théistes sont moins
intelligents qu’eux. Suivant les nouveaux athées comme
on les appelle, les seules vérités acceptables sont celles
de la science moderne. Ils rejettent complètement l’exis-
tence d’aspects surnaturels ou suprasensibles de la réalité.
Ils critiquent les diverses preuves philosophiques de
l’existence de Dieu, élaborent des théories sur l’origine
pathologique de la religion, insistent sur les crimes commis
par les religions et mettent en doute le lien entre religion
et moralité.
Ce qui suit est la réponse d’un philosophe aux prétentions
philosophiques des nouveaux athées, c’est-à-dire
une analyse des fondements philosophiques de leurs
croyances, du point de vue logique et par rapport aux
écrits bahá’ís.
Leurs œuvres sont gravement défectueuses d’un point
de vue philosophique et logique et, comme on peut s’en
douter, souvent en désaccord avec les écrits bahá’ís. On
trouvera pourtant un certain nombre de points d’accord.
Nous allons nous concentrer sur les principaux problèmes
rencontrés sans indiquer toutes les erreurs factuelles, sans
identifier toutes les nombreuses erreurs logiques ni les
différents artifices polémiques ou rhétoriques qu’ils utilisent
pour promouvoir leur point de vue.

1- Un catalogue de 42 pages, en anglais, est disponible qui détaille une
par une ces erreurs. Le demander à l’auteur : iankluge@netbistro.com