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jeudi 26 avril 2012

Un paysage sans soleil

Une éthique scientifique est-elle possible ?
L'auteur :

Poète, auteur dramatique et philosophe, Ian Kluge vit à Prince George en Colombie britannique (Canada). Il a publié de nombreux articles sur les aspects philosophiques de la religion bahá’íe ainsi que sur les rapports entre la religion bahá’íe, d’autres philosophies, ainsi que le bouddhisme. De plus il a publié deux ouvrages sur le poète philosophe américain Conrad Aiken. Il participe régulièrement aux conférences de l’Irfan Colloquium 
(http://irfancolloquia.org) et à l’Association of Bahá’í Studies (http://www.bahai-studies.ca/).

Présentation :
Peut-on fonder une morale sur la base de la méthode et des connaissances scientifiques ? Oui ! répond Sam Harris, célèbre nouvel athée, dans son livre paru en 2010, A Moral landscape. Ian Kluge reprend ses arguments pour démontrer leurs faiblesses et s’inspire des écrits bahá’ís pour établir l’impossibilité intrinsèque de baser sur la seule science les fondements d’une éthique pour tous.
FT105B / 9.90 euros

CATALOGUE GÉNÉRAL

Le but approche.
Le catalogue d'ouvrages généraux est prêt (voir-ci-dessous). Il nous reste à terminer le nouveau site de la librairie qui vous permettra de commander et de payer en ligne.

En attendant, n'hésitez pas à feuilleter ce catalogue et, pour les impatients, vous pouvez téléphoner ou imprimer la feuille de commande !

 Bonne lecture !































Nature et environnement,

Une perspective bahá’íe, Préparée suite à la création du Réseau sur la Conservation et la Religion du Fonds mondial de la Nature (WWF) - Septembre 1986


POUR COMMANDER

Introduction :
Le monde d’aujourd’hui est confronté à beaucoup de crises — sociales, politiques, économiques, écologiques — toutes entremêlées et chacune symptomatique des maux spirituels sous-jacents qui affligent l’humanité. Une crise moins évidente, mais tout aussi menaçante pour l’avenir de l’homme, est la crise de la conservation de la nature. Les régions naturelles qui recouvraient autrefois la planète subissent une érosion constante sous les pressions d’une population croissante. Les riches aussi bien que les pauvres contribuent au problème : les riches par leur course effrénée vers le développement économique, et la masse des pauvres par leurs efforts désespérés pour obtenir une maigre pitance avec des ressources qui sont de plus en plus rares. Bien que l’humanité souhaite fermer les yeux sur la situation, il est de plus en plus évident que la survie de l’espèce humaine dépend de l’équilibre des systèmes naturels de la biosphère. Il est devenu très clair aussi, et alarmant, qu’au rythme actuel de destruction, la plus grande partie de l’héritage naturel de la terre pourrait être irrémédiablement perdue dans les prochaines décennies. Les forêts sont défrichées, les terres fertiles disparaissent, les déserts s’étendent, la pêche est en déclin ou s’effondre et la pollution se répand. En conséquence, les espèces sauvages qui représentent la plupart des ressources génétiques de la planète, ressources qui se sont accumulées pendant des millions d’années, sont de plus en plus nombreuses à être menacées d’extinction. Aussi longtemps qu’il restera des parcelles importantes de régions naturelles pour héberger de telles espèces, il y aura toujours l’espoir qu’une société plus sage et plus stable pourra maintenir et même restituer la richesse naturelle de la planète. Or, ce sont précisément ces derniers fragments d’écosystèmes naturels qui sont menacés dans beaucoup d’endroits. Quand ils disparaîtront, beaucoup d’espèces et de ressources potentielles seront perdues à tout jamais. Ces signes sont les symptômes d’une civilisation hors de contrôle qui se dirige vers son autodestruction.
      Les enseignements bahá’ís situent ce problème, comme d’autres problèmes graves qui guettent le monde d’aujourd’hui, dans une large perspective qui à la fois explique leur origine et propose des solutions pratiques. Le progrès technique a confronté les peuples et les États avec la réalité d’un monde physiquement uni, mais leurs comportements et leurs valeurs ne se sont pas encore adaptés à ce changement fondamental. Pour les bahá’ís le problème est essentiellement spirituel: tous les peuples doivent arriver à accepter l’unité de la race humaine comme la condition sine qua non de la réorganisation et du gouvernement du monde considéré comme un seul pays. Sans une telle solution spirituelle, toute autre mesure ne peut être qu’un palliatif. Une fois résolus les problèmes spirituels, les autres difficultés du monde tendront vers des solutions pratiques.
FN100A / 2,50 euros